Le nouveau contrôle technique instauré le 28 mai 2018 semble être moins catastrophique que ne l’avaient annoncé les experts. En effet, selon le Conseil National des professionnels de l’automobile, le nombre de contre-visites a seulement augmenté de 3% par rapport à l’année 2017. Sur le long terme, ce bilan pourrait s’alourdir. Au-delà de la panique collective engendrée, il est primordial de connaître les nouvelles règles en vigueur. Il faut savoir que le défaut de contrôle technique entraîne le paiement d’une amende de 135 €.
Un nouveau niveau de défaillance
Si auparavant, il n’y avait que deux catégories de défaillance qui étaient le défaut mineur et le défaut majeur, actuellement il y a le défaut critique. Pareillement à la constatation d’un défaut majeur, la constatation d’un défaut critique est sanctionnée par l’obligation de réparer la voiture ainsi que de faire une contre-visite dans un délai de deux mois. La différence c’est qu’en cas de défaut critique, la voiture ne pourra plus circuler le lendemain. Plus précisément, à partir de minuit le jour de la verbalisation de la défaillance.
Plus de points de contrôle et plus de possibilités de défauts
Si les points de contrôle sont passés de 123 à 133, le nombre de motifs de défaut a augmenté radicalement. Actuellement, il y a 610 défaillances possibles contre 410 auparavant. Qui dit augmentation des points de contrôle et des motifs de défaut dit augmentation du temps nécessaire pour vérifier une voiture. Donc au final, une augmentation du coût.
Pour être certain de passer avec succès un contrôle technique, il vaut mieux faire un pré-contrôle auprès d’un garage spécialisé. Pour rappel, les voitures neuves doivent être contrôlées dans un délai de six mois après leur quatrième année de mise en circulation. Pour les automobiles de plus de quatre ans d’âge, le contrôle technique se fait tous les deux ans. De ce côté-là, rien n’a changé.